Informationen zu Valentin: Unterschied zwischen den Versionen

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Vorgängerfirma
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Vorgängerfirma Taillard, Epernay
  
  

Version vom 17. Dezember 2022, 10:36 Uhr

1850

Herstellerschild

Vorgängerfirma Taillard, Epernay


1863
Gründung

Herstellerschildl

2010
Valentin revit! En mai dernier, après une année d'incertitude, le Groupe Second Marché reprenait UTCh et lui redonnait son nom, Valentin, symbole de réussite. Les six mois qui viennent de passer ont permis de tenir le carnet de commande prévisionnel, de relancer le service après-vente et de rassurer les clients.

Valentin, c'est d'abord une histoire de nom, de changement de propriétaire, de regroupement. D'abord affaire familiale, les Valentin, ont donné ses lettres de noblesse à l'entreprise spécialisée dans la fabrication de machines à vin (tireuses-biduleuses-capsuleuses, dégorgeuses, boucheuses-museleuses, étiqueteuses, bacs de congélation...). Valentin est passé sous le contrôle de Thiérion, puis, en 2002, un regroupement de sociétés (Valentin, Thiérion, Dekomat, Mainguet et Somaiss) donne naissance à Union des Techniques Champenoises (UTCh). Début 2009, les problèmes sérieux surviennent : la crise, conjoncturelle, bien sûr, un effectif trop important, moins de commande dans le milieu du champagne ... Pendant un an, UTCh tourne au ralenti. Dépôt de bilan et redressement judiciaire, mais, si on ne fabrique plus rien de neuf, le carnet de commandes est assuré, ce qui a garanti la poursuite d'activité. En mai 2010, reprise par le Groupe Second Marché de quatre sites de production en France, tous en rapport avec la mécanique de précision et la robotique. Le siège est à Lannion, en Bretagne. Le groupe emploie 180 personnes. « GSM cherchait à acquérir un fabricant avec un autre savoir-faire, et ça, on ne l'a jamais perdu ici », explique Didier Lépinette, responsable commercial de Valentin, qui a tout connu, en près de 30 ans de service. La reprise ne se fait pas sans heurt : sur les 48 salariés, 26 sont conservés. Les équipes techniques, les membres du bureau d'études sont restés. « Les personnels administratifs ont perdu leur emploi. Aujourd'hui, le back office se fait au siège de GSM. Il y a eu un plan de reclassement, certains ont retrouvé un boulot tout de suite, d'autres plus tard. D'autres ont choisi un plan de reconversion.»

La seule entreprise française à fabriquer des machines à vin à grandes cadences

Durant toute l'année qui a précédé la reprise, dans les murs sparnaciens, on a continué à se remuer les méninges pour innover dans des machines. « Et on a cru très fort à une reprise, et au retour du nom Valentin », poursuit le dirigeant. Valentin, le nom historique est revenu dans les allées du Viti-Vini le mois dernier : « On a apprécié d'être reconnu, sur la place. On a signé des commandes. » Voilà ce que fait Valentin depuis six mois : rassurer les clients. Didier Lépinette : « On a remis en route le service après-vente, les pièces détachées. Le bureau d'études peut travailler désormais sur des logiciels 3D, fournis par le groupe, qui nous permettent de gagner beaucoup de temps. » Les clients reviennent, avec le sourire, renvoient leurs machines pour réparation. Parce que Valentin, en plus du nom, c'est une histoire. Tous les clients, depuis le premier, sont recensés, avec leur parc de machines. « Nous disposons d'un catalogue de 32.000 pièces détachées, nous fabriquons tout ici. » Et côté ambiance, au sein de l'entreprise, tout va mieux. « Forcément, se réjouit Didier Lépinette. Aujourd'hui, on est tous sous la même enseigne, on ressemble davantage à une famille. Et nous allons commencer à nous restructurer dans les locaux pour renforcer encore cet esprit de corps. » Valentin est la dernière entreprise française de fabrication de machines à grandes cadences (jusqu'à 21.000 bouteilles/h pour les boucheuses-museleuses). Les concurrents sont italiens et allemands. Valentin, dans le passé, a vendu des machines en France, dans tous les vignobles, en Espagne, au Portugal, en Italie, en Autriche, aux États-unis, en Australie... Et aussi chez les brasseurs mondialement connus. Et demain, en faisant partie d'un groupe important, Valentin pourra repartir à la conquête des marchés mondiaux.
Quelle: L'hébdo du Vendredi, Epernay, Tony Verbicaro le 19 novembre 2010
2020
La société Valentin Thièrion à Pierry en liquidation judiciaire.
La société d’ingénierie viticole, mal en point financièrement, va licencier ses 45 employés.
Quelle: L'Union, Epernay, Maxime Mascoli (2020_4_07)