Informationen zu Gérodolle
Ce fonds regroupe les archives d’une entreprise de fabrication de matériel d’embouteillage,
installée à Alfortville, 1 quai Pierre Cosmi, à partir de 1970. Les Archives départementales du
Val-de-Marne ont recueilli ce fonds en 1986, soit quatre années après la fermeture de
l’entreprise, dans ses anciens locaux.
1902
La création de cette petite entreprise familiale fondée par Emile Gérodolle remonte à 1902 :
elle se consacre déjà à la fabrication de machines et fournitures pour brasserie, entrepôts,
cafés, etc. Avant la 1ère guerre mondiale, son influence commerciale (quelques 450 clients,
entre 1911 et 1913 par exemple) concerne surtout Paris et sa banlieue, bien qu’elle touche
également la province : la société du bassin de Vichy à Saint-Yorre ou la brasserie de
Champigneulles à Nancy. L’entreprise a pour clients parisiens Nicolas, Dubonnet, Félix
Potin…, les brasseries, limonadiers et cafés des communes de la Seine.
1958
D’abord installés dans les locaux parisiens (boulevard d’Ornano, rue de la Nation, rue de la
Chapelle et enfin au 36 rue Marc Seguin, dans le 18ème arrondissement) l’usine et le siège
social sont transférés au 81-89 rue du Port à Aubervilliers en 1958, avant de s’implanter à
Alfortville jusqu’à la liquidation en 1982.
1947
Constituée en SARL en 1947,
1957
en société anonyme en 1957, v
1972
l’entreprise (qui emploie alors
une centaine de personnes) associée à la société Chelle se transforme en une filiale de
groupe Manurhin à partir de 1972. La manufacture de machines du Haut-Rhin créée à
Mulhouse à la fin de la 1ère guerre mondiale est alors un groupe aux nombreuses filiales très
diversifiées, qui produisent des machines-outils, équipements pour l’industrie alimentaire,
fabrication de cartouches. En 1976, le groupe figure au 69ème rang du secteur européen de la
mécanique.
1979
Chelle-Gérodolle est en 1979 une filiale à 97% du groupe, à 100% en 1982, avant sa
liquidation.
Ce fonds est surtout intéressant pour la richesse des documents relatifs à l’outillage
industriel de l’entreprise dans les années 1960-1970 : en particulier la collection
iconographique regroupant les photographies de machines, matériel et installation
d’embouteillage, complétée par les catalogues et placards publicitaires. En second lieu, les
documents comptables, qui représentent également les documents les plus anciens
conservés par l’entreprise (journaux et liste alphabétiques des clients, grands livres, livres de
paie…) sont particulièrement intéressants pour l’histoire économique et l’étude du
rayonnement commercial d’une petite entreprise.
1982
Liquidation